Interview de Stéphane Rostand, associé chez ADN

« Le plus important dans le management de transition est de s’adapter rapidement. »

 

Stéphane Rostand a rempli des missions de management de transition comme DRH pendant douze ans avant de rejoindre le cabinet spécialisé ADN Transition Partners il y a deux ans, comme associé.

 

Comment avez-vous démarré les missions de management de transition?

Lorsque j’avais environ 50 ans, j’ai quitté l’entreprise pour laquelle je travaillais et il a été plus facile de trouver une mission de management de transition qu’un CDI. C’est quelqu’un de mon réseau qui m’en a parlé et m’a présenté à un des premiers cabinets de management de transition qui existait à Paris. Je ne connaissais pas cette façon de travailler. J’ai enchaîné deux missions d’affilée puis j’ai continué pendant douze ans comme cela. Il y a deux ans, le cabinet ADN Transition Partners m’a proposé une place d’associé et j’ai saisi cette nouvelle opportunité.

 

Quelle différence faites-vous entre le management de transition et le management traditionnel?

La qualité la plus importante du manager de transition est de pouvoir s’adapter. Lorsqu’un ou une manager de transition arrive dans une entreprise, il faut pouvoir prendre les dossiers en main du jour au lendemain, au sens littéral ! Cette capacité d’adaptation se développe bien sûr au fil des missions. Lorsqu’une personne arrive en entreprise pour remplir une mission de transition, elle ne doit pas se montrer complaisante, et ne pas se soucier de comment elle sera perçue. Elle est en effet appelée pour mettre son expertise d’un métier au service de la société, qui se trouve toujours dans une situation particulière : fusion, restructuration, besoin d’améliorer son efficacité…

 

Quels sont les atouts et les inconvénients des missions de management de transition?

La plupart du temps, ces missions se passent bien car un manager de transition compte souvent 20-25 ans d’expérience professionnelle. Ce qui est plus compliqué est de s’adapter très rapidement et de savoir rester modeste, car on n’est pas là pour faire carrière dans l’entreprise, même si des possibilités d’embauche se dessinent parfois au cours de ces missions. Quant aux opportunités de missions, elles dépendent en partie du marché. L’activité est bonne en ce moment, il y a beaucoup de fusions, de reprises et d’entreprises qui ont besoin de faire face à l’augmentation de leur production.

 

Article rédigé par Coralie Donas à retrouver sur le site de l’APEC : https://cadres.apec.fr/Emploi/Ma-carriere/Tous-nos-conseils/Devenir-entrepreneur/Le-plus-important-dans-le-management-de-transition-est-de-sadapter-rapidement